Francis Fontaine

Un site citoyen-partisan créé par Francis Fontaine, candidat deTransition Québec dans Vanier–Duberger.

Voici ma plateforme basée sur les vraies affaires que les gens me disent sur le terrain. Parce qu'honnêtement? Même si j'arrive pas à cogner chez vous, pis croyez-moi, j'aimerais ça, vous pouvez quand même savoir où je me situe, pis surtout, ajouter votre grain de sel dans ma facebook.

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Créer un journal de quartier pour renforcer le sentiment d'appartenance et partager l'information locale.

Vous savez, l‘autre jour, j’ai jasé avec monsieur Gagnon, 87 ans, sur la rue Chabot. Il me racontait comment Vanier (Québec-Ouest dans ce temps-là) c'était vraiment notre ville. Pas un quartier, là. Une vraie ville indépendante. De 1916 à 2002. 86 ans d’histoire, de chicanes avec Québec sur les taxes, de mise sous tutelle, mais surtout: de résilience.

Le problème? Monsieur Gagnon et sa génération vieillissent. Et ces histoires-là, si on les perd, on perd notre âme. Les nouveaux voisins, les jeunes familles, les immigrants qui arrivent, ils connaissent pas ça. Pis on se retrouve avec deux solitudes: ceux qui se souviennent, pis ceux qui savent même pas qu’on a été une ville.

Alors voici mon idée, pis je sais que ça peut sembler old school: un journal de quartier. Gratuit dans votre boîte aux lettres, six fois par année. Version papier et web – parce que oui, 2025, mais aussi parce que nos aînés méritent leur journal papier.

Dedans? L‘histoire de Vanier avec des photos d’archives. Des portraits de résidents, monsieur Gagnon qui raconte, mais aussi la nouvelle famille syrienne de la rue Soumande. Les activités de La Ruche. Une tribune libre où vous pouvez chialer sur les décisions de la Ville (oui, même sur moi!).

Limoilou fait ça depuis 1988 avec Le Trait d‘Union. Ça marche. C’est pas de la propagande, c’est notre mémoire, notre lien social, notre identité.

Coût? 40 000–60 000$/an. Le prix de 100 mètres d‘asphalte. Pour préserver l’âme d’un quartier entier.

Vanier, c’est pas juste un code postal.

C‘est une histoire. Pis je veux qu’elle survive.

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